Synaptonemal complex analysis in spermatocytes of white sturgeon, Acipenser transmontanus Richardson (Pisces, Acipenseridae), a fish with a very high chromosome number
Van Eenennaam AL. Murray JD. Medrano JF
The surface-spreading synaptonemal complex (SC) technique was used to visualize the process of chromosome synapsis in white sturgeon spermatocytes. Pachytene nuclei had various numbers of univalents (0.3) and self-paired foldback elements with no obvious centromeric region (1.7) that may represent accessory chromosomes. The total SC length was 482 (+/- 56) um and the average number of SC elements per nucleus was 139 (+/- 3.4). This SC number suggests a higher chromosome number than had been reported in previous mitotic studies (2n = 248 +/- 8). There was variation in the SC count both within and between animals. A representative SC karyotype is presented and some differences between the mitotic and meiotic karyotypes for this species are discussed. There was no evidence of multivalent formation, suggesting that the process of diploidization has gone to completion in the males of this ancient polyploid species. Each SC had lateral elements of equal length, and no bivalent exhibited the atypical pairing behavior that is often characteristically associated with heteromorphic sex chromosomes, suggesting that the male is not the heterogametic sex in white sturgeon. Key words: fish, karyotype, meiosis, synaptonemal complex, white sturgeon.
Résumé : La technique d.étalement en surface des complexes synaptonémaux (SC) a été employée pour examiner le processus de synapsis chez les spermatocytes de l.esturgeon blanc. Des noyaux en pachytène montraient un nombre variable d.univalents (0.3) et des éléments repliés sur eux-mêmes sans centromère apparent (1.7) qui représentent potentiellement des chromosomes accessoires. La longueur totale de complexe synaptonémal était de 482 (+/- 56) um et le nombre moyen d.éléments SC par noyau était de 139 (+/- 3,4). Ce nombre de SC suggère la présence d.un nombre de chromosomes plus élevé que ce qui avait été rapporté dans les études mitotiques antérieures (2n = 248+/- 8). Il existait une variation quant au nombre de SC entre individus ainsi qu.à l.intérieur de ceux-ci. Un caryotype représentatif du complexe synaptonémal est présenté et certaines différences entre les caryotypes mitotique et méiotique pour cette espèce sont discutées. Aucune indication de la formation de multivalents n.a été observée ce qui suggère que le processus de diploïdisation est complété chez les mâles de cette espèce polyploïde ancienne. Chaque SC possédait des éléments latéraux de longueur égale et aucun bivalent ne montrait un appariement atypique qui est souvent associé avec la présence de chromosomes sexuels hétéromorphes. Ceci suggère que le mâle n.est pas le sexe hétérogamétique chez l.esturgeon blanc. Mots clés : poisson, caryotype, méiose, complexe synaptonémal, esturgeon blanc.
